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Le coniophore des caves : un champignon lignivore favorisé par l'humidité
Le coniophore des caves (de son nom latin coniophora puteana) désigne un champignon lignivore (ou xylophage), autrement dit un champignon qui se nourrit du bois, occasionnant sa décomposition.
S'il a peu de chance de faire son apparition dans votre séjour, votre chambre ou les autres pièces de vie de votre habitation, il est en revanche susceptible de trouver sa place dans la cave ou le grenier. Généralement, on le retrouve dans des espaces humides qui abritent des éléments en bois. Il a la particularité de s'attaquer aux bois résineux (épicéa, pin mélèze...) ainsi qu'aux bois feuillus (hêtre, châtaignier, érable, chêne...). Ce champignon est malheureusement à l'origine du phénomène de pourriture cubique : le bois se craquèle, devient sec et cassant, il prend alors une couleur brune et forme des petits cubes visibles en surface.
Reconnaître le coniophore des caves
Initialement, il se distingue par une teinte assez pâle, avant de progressivement prendre une couleur plus foncée, tirant vers le brun puis le noir. Ce qui permet également de l'identifier, ce sont ses filaments assez épais en forme d'éventail visibles sur de vastes surfaces, dont les boiseries non peintes, dénudées et non protégées. Puisqu'il peut être confondu avec d'autres champignons qui apprécient le même environnement que lui, il est préférable de faire appel à un professionnel pour poser un diagnostic et prendre les mesures permettant de l'éradiquer.
Les origines du coniophore des caves
Les spécialistes indiquent que le coniophore se forme le plus souvent dans une pièce dans laquelle la température est comprise entre 22 et 26 degrés. Il s'agit généralement d'un environnement confiné où l'on observe des remontées capillaires. Autre dénominateur commun des sous-sols et lieux favorables à ce champignon lignivore, un taux d'humidité supérieur à 50%.
La différence entre le coniophore et le mérule des caves ?
Les néophytes confondent souvent et logiquement les différents types de champignons lignivores. L'un d'entre eux qui tend à ressembler au coniophore n'est autre que la mérule pleureuse (ou champignon des maisons), considérée même comme sa sœur. Cette dernière est en effet aussi à l'origine de la nuisible pourriture cubique, mais si elle est encore plus redoutée que le coniophore, c'est qu'elle présente un pouvoir de destruction encore plus important.
Nécessitant moins d'humidité pour se développer, la mérule apparaît plus souvent et s'étend plus facilement. Pour cette raison, elle est la véritablement la lèpre du bâtiment. Contrairement à son homologue, elle ne fait pas que se développer par-dessus la maçonnerie mais a la faculté de la pénétrer, Parmi les différences entre les deux champignons, notons que les filaments du coniophore s'avèrent plus sombres. Pour autant, des analyses en laboratoire sont parfois requises pour identifier clairement l'espèce, c'est dire si le profane peut avoir des difficultés à distinguer les deux nuisibles à l'œil nu !
Les dangers du coniophore des caves
En premier lieu, la colonisation par ce type de champignon, qui témoigne d'une humidité bien supérieure à la normale, est susceptible d'induire des problèmes de santé comme des bronchites, sinusites et infections des voies respiratoires.
Ayant la fâcheuse habitude de se focaliser sur les boiseries et les meubles, le coniophore provoque ensuite des dégâts esthétiques et peut rendre des pièces de mobilier totalement inutilisables. Par ailleurs, et il s'agit sans doute du premier grand danger que le coniophore des caves représente, il est en capacité de mettre en péril la structure d'une habitation et son intérieur, en fragilisant lui-même sensiblement la charpente et les poutres, ou en attirant des insectes xylophages (capricorne des maisons, petite vrillette, lyctus, grosse vrillette...) qui sont aussi en mesure de le faire.
Comment traiter la pourriture cubique ?
Comment se débarrasser des coniophores ?
Ce champignon présente l'avantage de pouvoir être traité un peu plus facilement que la mérule.
L'autre manière d'utiliser un fongicide pour éliminer durablement le coniophore
Les experts de la désinsectisation qui intervienne aussi souvent pour traiter les champignons décident dans certains cas de recourir à un traitement de surface. Il s'agit d'asperger les murs et les zones infectées de produit fongicide et de brûler les maçonneries infectées.
Pour savoir quel sera le coût de l'intervention d'un professionnel, nous ne pouvons que vous recommander de solliciter un devis gratuit.
Comment se débarrasser du polypore, un autre champignon lignivore ?
En sollicitant l'intervention d'un professionnel, vous pouvez aussi vous débarrasser du polypore, autre champignon lignivore qui s'épanouit dans les lieux qui souffrent d'un déficit d'aération. Ce nuisible attaque le bois, le ramollit, devenant presque blanc et formant un phénomène appelé la pourriture fibreuse. Quelles actions doivent être mises en œuvre pour y remédier ? Il convient là également d'identifier la source d'humidité et d'y répondre.
L'éradication du polypore passe ensuite par le remplacement du bois en état de pourriture par du bois sain, l'éviction du champignon en frottant avec une bosse métallique et la pulvérisation d'un fongicide.
Le traitement préventif du coniophore des caves
Avant de mettre en œuvre un traitement curatif, autant prendre des mesures permettant de prévenir l'apparition du champignon indésirable. A cet égard, plusieurs bonnes pratiques sont à adopter pour éviter d'être un jour en contact avec le coniophore :
- Favoriser une bonne ventilation
- Enlever les pièces d'ameublement et boiseries jugées comme inutiles
- Réparer toute fuite ou infiltration d'eau
- Assécher les murs humides
- Mettre en place un absorbeur d'humidité lorsque des conditions humides élevées sont constatées
- Prendre les mesures qui s'imposent dés l'apparition d'insectes xylophages
- Vérifier régulièrement l'état des bois, y compris les surfaces non visibles au premier abord
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