L'isolation thermique du sous-sol est une opération qui est souvent spoliée, soit par manque de moyens, soit par manque de temps ou tout simplement par méconnaissance. Il n'est pas dans les mœurs que de penser que l’isolation du sous-sol est obligatoire.
Dans les faits elle ne l'est pas réellement. Sur le fond, elle est indispensable, d'autant que le sous-sol est un nid à ponts thermiques (rupture de l'isolation en certains points).
Bien isoler son sous-sol permet d'abord de se sentir bien dans cette partie de votre maison individuelle, où vous passez certainement du temps, mais aussi de réaliser un vrai gain en termes d'économies d énergie.
Si votre sous-sol n'est certainement pas chauffé, sa bonne isolation sera une barrière pour l’intérieur de votre logement, un premier rempart pour les déperditions thermiques, notamment si votre sous-sol est placé sous vos pièces principales.
Comme pour tous travaux de rénovation visant à l'amélioration de votre isolation, l'isolation thermique du sous-sol peut donner droit au crédit d'impôt.
pour votre isolation thermique
L'état des lieux : très important
La faisabilité passe par un diagnostic de l'existant. On ne peut pas réellement claquer des doigts et se dire "tiens, ce matin, je vais isoler mon sous-sol."
Ce projet se prépare, d'autant plus que, nonobstant son réel intérêt de stockage, le sous-sol est souvent un espace livré à lui même, mal entretenu et où le rangement du tas de bazars accumulé n'est pas toujours optimal.
Il faut déjà s’enquérir du niveau d'étanchéité afin de combattre le pire ennemi du sous-sol : l'humidité.
L'eau ruisselle-t-elle sur les murs en cas de pluie ? Suis-je régulièrement sujet aux inondations via le sol ? Des nuisibles ont-ils colonisé les conduits ou cloisons ? Autant de questions auxquelles si la réponse est oui, il faudra répondre et agir avant de commencer à isoler !
Les différentes étapes
Le sous-sol, c'est une mini maison : il va falloir isoler les murs, le sol et le plafond et supprimer toutes les déperditions de chaleur éventuelles.
D'abord, les murs
Les murs peuvent être isolés de l'extérieur dans le cas d'une construction neuve, mais ce projet se sera bien plus compliqué pour une rénovation, car bien souvent, ces derniers auront été rendus inaccessibles par les monticules de terre.
En cas de possibilité, l'isolation des murs extérieurs est vivement conseillée pour stopper le gros de l'humidité. Il s'agit d'appliquer un revêtement de protection et d'une couche de drainage.
L'isolation intérieure se fera après avoir réglé les soucis d’étanchéité. Un premier revêtement spécifique, puis une couche d'isolant en plaques de plâtres et polystyrène expansé, voire des rouleaux en laine de roche, et enfin un pare-vapeur collé avec une laine minérale composeront un ensemble efficace.
L'isolation du sol
Deuxième étape : l'isolation du sol ... du sous-sol. Il s'agira de l'imperméabiliser grâce à un pare-vapeur ou un isolant mince adapté. Attention à conserver une circulation d'air entre la dalle de béton et le pare-vapeur.
Il est ensuite possible de placer des plaques rigides collées au sol par plots de colle puis enfin de juxtaposer un revêtement adéquat pour la touche finale, à la fois bon marché, résistant et facile d'entretien.
L’ isolation du sol doit être parfaitement réalisée : confiez ces travaux à un pro.
Ensuite, le plafond
C'est important de finir par le plafond sous votre maison, peu importe la charpente, ossature métallique, bois ou béton. Il faut placer des plaques d’isolants d'une épaisseur minimum de 20 à 40 millimètres selon les matériaux utilisés et leurs performances. L'isolation phonique est aussi assurée.
Ces plaques devront être protégées d'une quelconque présence humidité pour éviter qu'elles ne périclitent bien trop rapidement.
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